mardi 19 février 2013

Je te le dis...



JE TE LE DIS


Je te le dis...

L’Amour, la Connaissance disparaissent
Lorsque l’esprit et le cœur sont en cendres.
Il y a des temps qui s’appellent
Temps pour la naissance
Temps pour la vie
Temps pour la mort.

Que disent les lacs froids et immobiles
Dans la forêt lointaine.
Là où dorment les arbres que la bise futile
Voile du blanc manteau que la neige déchaîne.

Ainsi les pensées, que pourrit l’hiver,
Meurent à la terre de l’oubli pour mieux renaître.
La vie marcotte sur le terreau du passé.
Déjà la glèbe bout du ferment surréel
Que les augures annoncent à la manière de Noé.

Le printemps est comme la feuille délicate,
Qu’agite le souffle d’Hécate,
Prélude de l’effervescence vitale,
Lourde du poids de l’amour qui naît comme un cristal.

Si la peur de te perdre
Étreint ton âme
Alors, O mon Ami, l’été des passions
Va te prendre dans les ténèbres
De la nuit qui vient.

De l’ignorance, l’automne flétrit la vénéneuse parure,
Quand les pétales de l’intolérance cruelle,
Chutent sur le sol de la pourriture,
Aliment de la vérité éternelle.

Je te le dis, O Ami,
Tant que tu n’accouches pas de toi,
Ton indigence est ton lot.
Tu parcourras le monde comme un étranger
Qui court après l’ombre de sa vie.

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