jeudi 11 août 2011

Hymne à la déesse Altaïra



HYMNE A LA DÉESSE ALTAÏRA
(Copyright 1990)

(Par un Prince de la Lumière Exilée)
     
Ton visage est apparu sur le miroir bleu de la mer cosmique, du fonds des âges, hiératique et pur, portant le murmure inaudible du savoir perdu.
    
Telle une déesse portée par l'étoile du chariot, que le Nord du monde accroche à l'espoir de notre planète en folie, tu es venue nous annoncer le message des abysses de l'éternel espoir.
    
Tu as chevauché tous les noirs aquilons, les vagues glauques des origines et le cœur du monde a battu sur ton rythme d'allégresse. Du haut des crêtes montant à l'assaut du ciel, tu as contemplé les vallées obscures, où gémissent tous les Léviathan du monde. Au creux des flancs vertigineux de la mère originelle, tu t'es fondue dans l'innocence retrouvée. Pour connaître les vallées, il faut gravir les sommets.
    
Tes cheveux d'algue frémissante, ornent un visage d'albâtre brillant de la nacre et de l'écaille offerts par quelque mystérieux prince des abysses insondables. La trace ineffable de la caresse du vent luit encore comme la marcassite vibrante de la vie pure. Tu es comme lavée et régénérée, sombre et lumineuse, portée et porteuse comme la comète de l'esprit qui éclabousse le ciel de la connaissance, des prémices de la Sagesse.
   
Tes yeux couleur d'opale reflètent la lumière des palais de ténèbres. Leur étincelle brille de la lueur du feu souterrain qui féconde la terre. Tu es la mère, tu es la sœur, tu es celle, tu es celui, tu es tout simplement TOI.
    
Ton regard sombre nous porte et mène vers un ailleurs que nul n'atteint mais que tout le monde espère.
   
Car tout te ressemble, tout est toi et nous sommes en toi comme tu es en nous.
    
Au sein de l'éternelle symphonie du monde.

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