dimanche 28 août 2011

Le discours de KRISHNAMURTI (Prolégomènes) - 1° partie




LE DISCOURS DE KRISHNAMURTI
(Copyriht 1990 - Reproduction interdite)
 
"Le ciel et la terre, si majestueux, sont muets".
 
TCHOUANG TSEU
 
PROLÉGOMÈNES
 
KRISHNAMURTI fut pressenti comme l'avatar du CHRIST, revenu sur la terre pour fonder une nouvelle religion, par Annie BESANT, Madame BLAVATSKY et Monseigneur LEADBEATER (Évêque de l'Église gallicane), les principaux protagonistes d'une aventure qui tourna court au grand désarroi de tous les théosophes qui avaient fondé leurs espoirs sur cette idée. Tout avait été prévu, arrangé pour la réussite de cet immense projet qui devait assurer l'hégémonie de la Société Théosophique, sur toute la planète terre. Pourtant, tout échoua à cause d'un grain de sable qui servit de détonateur à la prise de conscience, pour KRISHNAMURTI, que l'on voulait le manipuler pour le bien des autres. Le harcèlement sexuel, dont il fut l'objet de la part de Monseigneur LEADBEATER, si l’on en croit l’Histoire, fut cet élément révélateur .
  
L'Ordre de l'Étoile d'Orient avait été fondé à Bénarès en 1911, dans l'attente de la venue du Grand Instructeur. Cet espoir messianique reposait sur le jeune KRISHNAMURTI, alors âgé de 15 ans. Annie BESANT, présidente de la Société Théosophique, avait distingué le jeune Homme comme susceptible de cristalliser les espérances de la secte. Mais, ce fut sans compter avec la personnalité de celui-ci.
 
Il fallut, en effet, un caractère supérieur pour résister aux charmes d'une vie toute tracée, à l'abri du lendemain, couverte de gloire immédiate, divine, et de profits substantiels. Ardemment assoiffé de Vérité, KRISHNAMURTI se concentra d'abord sur son avenir, tel que sa conscience profonde l'appréhendait. Alors que les adultes, pressés par la réussite de leurs idées, l'interrogeait sur sa conviction intime de Sauveur, il répondait sagement "qu'il ne savait encore rien". Serait-il un Médiateur entre une Entité Surhumaine et les Hommes ? Son corps deviendrait-il le véhicule d'une conscience supérieure à la sienne ? A ces questions puériles, et à bien d'autres encore, il répondait raisonnablement "qu'il ne savait rien..., sauf qu'il voulait savoir et comprendre tout".
 
Au mois de janvier 1927, après seize ans de recherche, d'angoisse spirituelle et de résistance acharnée aux harcèlements multiformes dont il faisait l'objet, KRISHNAMURTI trouva enfin sa délivrance : l'union avec la vie. Alors seulement il commença à s'exprimer. Étant libéré, il devint libérateur.
  
KRISHNAMURTI remit tout en cause, les gens et les choses. Surtout, il dénia tout messianisme qui ne pouvait être que charlatanesque, à ses yeux, car nul ne peut être sauvé que par soi-même ; sans l'aide de DIEU, du DIABLE ou du CHRIST (inventions humaines). Ce changement radical fut diversement ressenti par les mentalités qui l'accusèrent de trahison, pour la plupart. Les uns comprirent un peu ; d'autres, plongés dans leurs théories fumeuses et leurs systèmes, ne comprirent rien. Le "messie des Théosophes", comme l'appelaient les journaux, était plus déconcertant pour ceux qui lui avaient préparé un cadre, que pour le "vulgum pecus".
   
En conséquence KRISHNAMURTI, chef de l'Ordre de l'Étoile d’Orient, décida de le dissoudre.


"Gnose et Gnosticisme" (Etude sur la Gnose interdite) par Edmond FIESCHI, paru aux Editions A.C.V. à Lyon (Rhône) - France.
(Toute publication, d'une autre origine, serait une escroquerie ; nous remercions toute personne, en ayant eu connaissance, de nous en informer aux fins de poursuites judiciaires).

"Initiations à la Lumière d'Orient" par Edmond FIESCHI, paru aux Editions A.C.V. à Lyon (Rhône) - France.


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